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Les droits des minorités sexuées, sexuelles et genrées (MISSEG), plus couramment appelées les personnes LGBT, sont au cœur des enjeux géopolitiques contemporains – si l’on songe à l’instrumentalisation de cette question par certains États dans les conflits mondiaux actuels – mais aussi des enjeux juridiques de notre temps. En effet, les demandes...
Les droits des minorités sexuées, sexuelles et genrées (MISSEG), plus couramment appelées les personnes LGBT, sont au cœur des enjeux géopolitiques contemporains – si l’on songe à l’instrumentalisation de cette question par certains États dans les conflits mondiaux actuels – mais aussi des enjeux juridiques de notre temps. En effet, les demandes de respect de leurs droits humains formulées par ces minorités remettent en question des normes juridiques pluriséculaires voire millénaires, quant à l’organisation de la famille ou à l’enregistrement des personnes dans les registres de l’État, souvent appelés registres d’état civil.
Prenant du recul sur une actualité permanente du sujet – on ne compte plus les décisions rendues alors que cet ouvrage était en train d’être édité –, les contributions ici réunies ambitionnent d’aborder la question des droits des MISSEG par une approche comparative franco-japonaise, en croisant les perspectives disciplinaires et thématiques. Rédigés par des universitaires en droit ou en sociologie, ainsi qu’associant des praticiens et praticiennes du droit, ces textes apportent une contribution importante à la compréhension du droit de ces minorités.
Au sortir de cet ouvrage, le lectorat aura ainsi une vision beaucoup plus claire de certains des enjeux historiques et philosophiques du sujet, des normes internationales et internes applicables à ces minorités et plus précisément de celles relatives à leur identité personnelle ou familiale, à leur corps ou à leurs ressources familiales ou celles liées à leur travail et aux prestations sociales. Le lectorat comprendra mieux en outre les spécificités du droit japonais ou français grâce à la dynamique comparative, mais aussi les dynamiques propres à la reconnaissance de chacune de ces trois minorités (sexuées, sexuelles ou genrées), puisque celles-ci rencontrent des problèmes distincts, traités par les États avec une attention et dans une temporalité parfois très différentes d’une minorité à l’autre.