La connaissance du droit étranger, à la recherche d'instruments de coopération adaptés

La connaissance du droit étranger, à la recherche d'instruments de coopération adaptés

Le droit étranger occupe une place croissante dans la pratique, pour le juge bien entendu, mais également pour d’autres professions juridiques : notaire, officier de l’état civil, avocat notamment.
La multiplication des règlements de l’Union européenne intervenus en droit international privé en est la cause première et la plus apparente. Le déve...

Le droit étranger occupe une place croissante dans la pratique, pour le juge bien entendu, mais également pour d’autres professions juridiques : notaire, officier de l’état civil, avocat notamment.
La multiplication des règlements de l’Union européenne intervenus en droit international privé en est la cause première et la plus apparente. Le développement de juridictions ou de formations spécialisées dans le contentieux international et l’application du droit étranger en est une autre. Une véritable compétition apparaît à cet égard depuis quelques années. Au-delà du seul aspect contentieux classiquement envisagé, la prise en compte et l’application du droit étranger devient essentiel pour d’autres perspectives : obligation de conseil, matière gracieuse, rédaction d’actes, optimisation patrimoniale, planification d’opérations sociétaires internationales, parmi d’autres. Les enjeux sont donc cruciaux et la recherche d’instruments de coopération adaptés pour la bonne connaissance du droit étranger s’impose.
Cet ouvrage contribue aux réflexions menées à ce propos. Il comporte ainsi un important état des lieux qui permet de mettre à jour la diversité des régimes dans les ordres juridiques étudiés et l’hétérogénéité des pratiques professionnelles. Des solutions concrètes sont également proposées. Elles sont le fruit des réflexions croisées et de tables rondes lors du colloque qui s’est tenu à la Cour de cassation le 28 novembre 2019. Si l’objectif apparent peut être de parvenir à l’adoption d’un instrument général à la portée géographique la plus large possible, il s’est vite avéré vain de vouloir privilégier, à l’heure actuelle, une telle approche. D’une part, chaque profession éprouve des besoins différents, d’autre part, le niveau de développement des différents systèmes comparés n’est pas le même. Alors que certains sont à la traîne et peinent à adopter des règles satisfaisantes en la matière, d’autres sont en pointe et donc peu demandeur d’instrument de coopération dont l’utilité ne leur paraît pas flagrante.
Les diverses contributions et les débats ont permis d’envisager des pistes aussi nombreuses que diverses, allant de la revitalisation d’instruments anciens à la création d’institutions spécialisées au niveau interne, international ou européen en passant par la mise en place de mécanismes spécifiques ou l’utilisation de l’intelligence artificielle. Un tel foisonnement démontre le caractère crucial de la problématique et la vitalité des réflexions menées à son sujet mais également la pertinence d’en avoir débattu et de la nécessité de continuer à le faire.
En ce sens, la prochaine étape de ce débat pourrait être celle de l’opportunité d’adopter un règlement européen en la matière.

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